Le «food-stylism» est très développé en Occident et a un rôle important dans le monde de la gastronomie. Et, de fait, il est aujourd'hui tout à fait possible d’envisager une carrière en la matière. Aux États-Unis, les meilleurs «food-stylists» peuvent gagner jusqu’à 3.000 dollars par jour, et pour les salariés, jusqu’à 40.000 dollars par an.
Selon Trân Van Hung, directeur de l’école de tourisme et d’hôtellerie de Saigon, le Vietnam aspire de plus en plus aux savoir-faire et compétences en matière de gastronomie. C’est l’une des raisons pour lesquelles le métier de «food-stylist» commence à intéresser de plus de plus de personnes, amateurs comme connaisseurs. Suivant la demande et la clientèle, il serait possible de gagner de 300 à 500 dollars par commande. Un salaire de plusieurs milliers de dollars serait aisément à la portée des meilleurs.
Monsieur Ly Huy Sang, vice-directeur exécutif de l’entreprise Minh Long I, explique : «Lors du concours La Fourchette d’Or, certains cuisiniers étaient excellents, mais leurs plats ne suscitaient pas l’enthousiasme mérité faute d’une belle disposition. Inversement, d’autres moins doués sur le fond, ont su dresser leurs plats pour les rendre bien plus appétissants et attirants».
À ce jour, le «food-stylism» n’est pas enseigné dans les écoles vietnamiennes, et rares sont les personnes compétentes en ce domaine. «Chaque fois qu'il est nécessaire d’engager un food-stylist, nous devons utiliser notre propre réseau professionnel, où aller chercher de grands chefs étoilés, lesquels sont indisponibles la plupart du temps», confie Ly Huy Sang. Son entreprise a déjà employé un «food-stylist» à un coût de 4 millions de dôngs pour deux à trois heures de travail.
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