Un maître de chai c'est la personne responsable du vin dans le chai. Il doit savoir vinifier, élever et déguster les vins. Pour ma part j'ai également un regard sur les vignes et j'ai beaucoup d'échanges avec les viticulteurs à ce propos, c'est l'avantage d'une petite structure. Mon activité principale bien sûr c'est la vinification : suivi des fermentations, macérations… et l'élevage des vins : soutirage, filtration. À Estaing mon activité se diversifie, car je m'occupe également des ventes et de la gestion du caveau.
Je n'ai pas choisi d'être Maître de chai, c'est venu au fil de mon évolution de carrière et de ma vie personnelle. À la base je suis œnologue, cette formation offre de nombreuses possibilités de carrière : le commerce, le travail en laboratoire, le conseil auprès des producteurs, et le travail dans la production, sur le terrain : œnologue de cave.
Ma formation : Bac D', BTS viticulture-œnologie, Diplôme national d'œnologie.
Professionnelle : différentes caves avec plus ou moins de volume et un petit tour dans le commerce.
Je suis arrivée pour les vendanges 2008.
Mon rôle dans la cave est divers et varié. Je suis à la fois caviste (je manipule les vins), œnologue je veille au bon déroulement des vinifications et de l'élevage du vin, commerciale (je fais la vente sur place et avec nos divers clients), gestionnaire et… je suis un peu tout à la fois, c'est très enrichissant et difficile parfois.
Il y a aucun problème à ce sujet, jamais je n'ai eu de remarques à sujet et c'est très appréciable car cela n'a pas toujours été le cas ! Je dirais même qu'au contraire, ils sont toujours là pour moi. En effet en cas de difficultés, il y a toujours quelqu'un de disponible (ou qui se rend disponible) pour m'aider. Je les en remercie d'ailleurs puisque l'occasion m'en est donnée. Il faudrait peut-être leur poser la question à eux ?
Un souvenir…, c'est difficile de choisir !J'en ai beaucoup, car je déguste dès que l'occasion m'en est donnée. La découverte d'un vin est toujours un plaisir et je suis très curieuse ! S'il faut en choisir un disons : un Mouton Rotshild 1988 dégusté avec de très bons amis accompagné d'un bon repas, j'espère m'en souvenir très longtemps. C'est une particularité chez moi : je me souviens du goût du vin mais rarement des étiquettes ! Là quand même j'ai fais un effort…
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