Plus ou moins polyvalent selon la taille de l’exploitation, l’ouvrier viticole réalise de nombreux travaux manuels tout au long de l’année: les vendanges en septembre, la taille et le relevage de la vigne en novembre et l’ébourgeonnage et l’épamprage qui consiste à supprimer certaines pousses indésirables, au printemps. Il est également responsable de l’application des produits phytosanitaires, ce qui nécessite de bien connaître les normes d’utilisation.
Le tractoriste conduit le tracteur dans la vigne, réalise les travaux du sol (labour, désherbage) et effectue la maintenance du matériel utilisé. Non préposé exclusivement aux travaux mécaniques, il peut aussi être amené à travailler à la vigne et à la cave. «Ce sont des postes très recherchés par les entreprises car il s’agit d’un métier de plus en plus mécanisé qui souffre d’un manque de personnel formé, d’autant que le matériel évolue énormément», indique Kristen Le Clainche du site d'emploi spécialisé Vitijob.
Garant de la qualité du raisin, le chef de culture contrôle l’ensemble des travaux de la vigne et encadre les équipes au sein de l’exploitation. «En plus d’être extrêmement rigoureux et de savoir manager du personnel, le chef de culture doit être doté de solides compétences mécaniques, notamment en ce qui concerne l’entretien du matériel viticole», précise Kristen Le Clainche. La formation: si le diplôme le plus recherché pour les professions vinicoles est le BTSA (BTS Agricole) viticulture-œnologie, le métier de chef de culture exige au moins cinq ans d’expérience dans le secteur. Dans tous les cas, une excellente condition physique s’impose ainsi qu’un goût certain pour le travail à l’extérieur, hiver comme été.
Chargé des différents travaux de la cave, le caviste s’assure du bon déroulement de la vinification, de l’entrée du raisin dans la cave jusqu’à la mise en bouteille.
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