Aux abords de certaines rues de Lomé, on retrouve de petits ateliers de vulcanisation. Pour signifier leur présence, les vulcanisateurs superposent des pneus usés, ou parfois dressent un petit panneau portant des inscriptions à main levée de sorte à attirer l’attention du client ou de mieux les guider.
A l’origine de la prolifération de ce métier à Lomé, Koumah, un jeune mécanicien, devenu vulcanisateur par la force des chauses nous expliquera que plusieurs jeunes voire des anciens mécaniciens sont reconvertis à cette nouvelle tâche en vue de mieux gagner leur vie. Ils ont installé de petits ateliers de vulcanisation en vue de dépanner les automobilistes qui rencontrent des crevaisons, de dégonflement ou tout simplement la nécessité de changer leurs pneus.
Le métier connait un essor depuis quelques temps en raison de l'augmentation du nombre de motos taxis communément appelés « Zemidjan ».
Si l’installation ne requiert pas un lourd investissement, Kokou, un jeune vulcanisateur rencontré dans la zone portuaire, nous précise qu’il faut disposer certains outils indispensables pour le travail.