Soudeur : un métier qui recrute

Une douzaine de jeunes bénéficient d'une formation de plusieurs mois à la soudure, au lycée Rabelais (85) et dans les entreprises lors de stages.

D'un côté une courbe du chômage qui continue de monter. De l'autre, des professionnels qui ont du mal à recruter.

Un vrai paradoxe auquel est confronté l'État qui a lancé, début 2014, un plan 100 000 demandeurs d'emploi en formation.

Dans le Sud-Vendée, cela se concrétise par une formation qui a commencé au mois d'octobre en faveur de douze personnes. Douze demandeurs d'emploi, deux femmes, dix hommes, des jeunes et des moins jeunes, des chômeurs de longue durée et des personnes en recherche de reconversion.

Cette formation est consacrée à la soudure. « Le métier de soudeur est encore de nos jours un métier qui recrute, voire qui ne trouve pas de professionnels compétents », précisait hier le préfet, Jean-Benoît Albertini, de passage à Fontenay. Pourquoi ? « Parce qu'il évolue, explique le patron de VTM à Fontenay-le-Comte. Parce qu'aujourd'hui, nous exigeons qu'un soudeur puisse lire un plan, découper, monter et souder. » Bref, c'est un métier qui recrute des personnes qualifiées.

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