Photographe animalier : un métier haut en couleurs (et en sensations)

  Alors que le dernier vainqueur du prix du Wildlife photographer 2019, Youngqing Bao, a été récompensé récemment pour son magnifique cliché d'une marmotte effrayée par un renard dans les montagnes tibétaines, nous vous proposons de découvrir l'envers du décor du métier unique de photographe animalier.

Patience et endurance : les clés de la réussite

   Évidemment, tout bon photographe spécialisé dans les clichés animaliers doit maîtriser à la perfection son appareil, et connaître les différentes fonctions qu'offre son matériel. Toutefois, à la différence d'un photographe traditionnel, le photographe animalier est un spécialiste des animaux, et de leur habitat naturel. En effet, il est parfois difficile d'approcher certaines espèces, certaines étant peureuses, d'autres extrêmement rares. Pour tirer le parfait cliché, le photographe doit donc parfois patienter des heures, des jours durant avant de pouvoir espérer apercevoir l'animal tant convoité. La patience est donc une qualité indispensable, de même que la forme physique : il n'est pas donné à tout le monde de résister au froid ou à la chaleur pendant des heures !

Anecdote surprenante : le Français Jérémie Villet, étoile montante de la photographie animale, a raconté avoir passé des heures dans la neige pour prendre cette photo magnifique de deux moufflons dans le Yukon. Tellement concentré dans son travail, il n'a pas senti ses pieds gelaient avec le froid, et il lui fallut donc plusieurs mois pour se remettre de ce cliché !

Jérémie Villet©