Gilles Vacher a amené, outre les Etriers Normands, les spécialités déposées de la Maison Vacher : le camembert, le livarot et le Pont-l'Evêque. Dans leur version pâtissière, cela va de soi.
L'artisan n'en revient toujours pas. Ce rendez-vous lui a permis, avec les membres de la délégation, d'échanger avec François Hollande. « Nous lui avons parlé, notamment d'une difficulté que nous considérons comme majeure dans nos campagnes, celle de la transmission ».
Aujourd'hui « les jeunes cherchent la facilité en privilégiant leur installation dans les grandes villes comme Paris. Ils n'ont qu'à ouvrir les portes du magasin pour que les gens entrent. Ici, dans les petites villes, nos entreprises sont viables. On gagne bien notre vie. On a, de plus, une qualité de vie à la campagne. Mais, ce n'est pas la facilité ».
La pâtisserie chocolaterie Vacher a plus de cinquante ans d'existence. Située rue du Moulin, elle a été créée par Guy Vacher, le père de Gilles. Il a pris sa succession en 1992. Pourtant, « adolescent, ce n'était pas le métier que j'envisageais de faire ». Ce sera en touchant la matière et en la transformant « que je me suis découvert une vraie passion ».
Gilles Vacher se dit « privilégié », en ce sens où « j'exerce le plus beau métier du monde. Ce n'est pas donné à tout le monde de pouvoir vivre de sa passion ». Mais, c'est aussi « un métier très sélectif ». Cet artisan forme actuellement deux apprentis : Florent débute, Pauline en est à sa septième et dernière année d'apprentissage. « Avec le savoir-faire qu'elle a, elle ne connaîtra pas le chômage ».
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