Quand on les voit plonger, on n'imagine pas forcément ce que les scaphandriers spécialisés dans les travaux publics font dans ces eaux sombres et froides, où la visibilité est bien souvent réduite... Entre construction, réparation et maintenance, ils inspectent des structures métalliques, entretiennent des mouillages portuaires, réalisent des travaux de soudure, de coffrage, d'ancrage, d'électricité, de bétonnage... Un métier intrigant, bien loin des chercheurs de trésors immergés ou des amateurs d'épaves englouties...
Les scaphandriers travaux publics sont désormais formés à la base des sous-marins de Keroman, à Lorient. Envisagé dès 2011 par Lorient Agglomération, l'Afpa Auray - Centre stratégique national Nautisme et Maritime et l'Institut national de plongée professionnelle (INPP) de Marseille, ce plateau technique travaux sous-marin accueille ses premiers stagiaires depuis la fin octobre. Et la demande a été tellement forte que deux sessions de formation de 20 semaines sont dorénavant programmées par an.
« C'est signe que l'économie maritime se développe », prévient Fabrice Parat-Yeghiayan, le directeur de l'Afpa Auray, l'association qui propose cette formation professionnelle. « Avec le Certificat d'aptitude à l'hyperbarie (CAH), le bon plongeur ne fait pas forcément le bon scaphandrier !
Lire l'article complet sur le site de l'auteur