À 35 ans, Sébastien Millot a déjà passé près de la moitié de sa vie à creuser son sillon dans le bois. Un univers découvert presque par hasard, ou par facilité. « Au collège, j’étais un vrai cancre ! Je n’arrivais pas à m’intéresser aux cours. Au moment de l’orientation, je suis tombé sur une fiche descriptive du métier d’ébéniste. Et j’ai aimé travailler le bois », rapporte ce Lorrain d’adoption, né dans le Cantal, à Saint-Flour.
Premières techniques apprises en suivant le cursus du CAP d’ébénisterie, en deux ans. Très vite, Sébastien sent, sait qu’il doit encore progresser dans ses connaissances. Cela passe par un CAP de marqueteur, toujours au lycée de Murat, dans son département d’origine. « J’ai voulu encore élargir ma palette », justifie le jeune trentenaire. Il s’oriente alors vers un brevet des métiers d’art, en 2 ans, obtenu à Brive-la-Gaillarde. Cet enfant d’une fratrie de quatre est persuadé « qu’il y a des trucs à faire en sculpture ». Il rejoint les Vosges en 2004, pour y passer un CAP en sculpture, à Neufchâteau. « J’ai travaillé chez Henryot et Pozzoli, à Liffol-le-Grand, une société d’ameublement avec un travail très riche au niveau de la sculpture », poursuit l’artisan d’art, parmi les invités des Journées européennes des métiers d’art au château, samedi et hier.
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