« Le nombre des gens de mer à Madagascar n’est pas satisfaisant pour répondre aux besoins internationaux, étant donné que le secteur maritime n’est pas pris en compte en tant que pôle intégré de croissance pour l’État », a expliqué Sibèle Rafenomanantsoa, membre du comité directeur du Centre de formation maritime de Madagascar (CEFOMAR).
De plus, « attirer les jeunes en quête d’emploi à s’intéresser aux carrières liées à la mer n’est pas une mince affaire du fait que c’est un métier à risque et qui demande beaucoup de sacrifice », comme l’a mentionné l’économiste Hugues Rajaonson. Pourtant, la mer pourrait contribuer amplement à l’évolution du pays par le nombre d’emplois directs et indirects qu’elle peut générer.
En effet, selon cet économiste, « Madagascar possède un taux de chômage déguisé très élevé atteignant plus de 80 %. Les jeunes diplômés occupent des postes inappropriés à leurs diplômes alors qu’ils pourraient suivre différentes formations et travailler dans le secteur maritime à l’issue ». Aussi, instaurer des institutions de formation aux métiers de la mer et ouvrir des agences nationales de recrutement des gens de mer s’avère plus que nécessaire.
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