Il y a actuellement en France, plus de 20 000 sages-femmes tous sexes confondus, car depuis 1982 cette profession est ouverte aux hommes appelés dans ce cas maïeuticien.
Même si le nombre des hommes est relativement faible au vu des dernières promotions, ceux qui ont fait ce choix s’y épanouissent pleinement.
Pour avoir le diplôme de sage-femme, il est nécessaire de suivre un cursus de 5 années.
Une première année basée sur les études de santé qui est commune à celle des étudiants en médecine et puis 4 années de formation au sein d’une école spécialisée, dont l’admission se fait par concours.
Le diplôme d’Etat de sage-femme délivré à la fin de leur formation correspond à un niveau master, ce qui est un plus pour une reconnaissance de compétences au niveau international.
Les sages-femmes peuvent aussi bien exercer leur activité en tant que salariée dans un hôpital, une clinique privée, une protection maternelle infantile, ou bien encore avoir un statut d’activité libérale.
Leur salaire varie en moyenne de 1 600 € brut par mois pour un débutant et peut aller jusqu’à 2 900 € en fin de carrière.
Depuis la loi de 2009 intitulée Hôpital, patients, santé et territoires, leurs missions ont été davantage élargies, ce qui leur permet en plus d’assurer la surveillance de la grossesse et de pratiquer les accouchements, elles peuvent réaliser différents actes auprès des femmes, dans le domaine de la contraception, ou du suivi gynécologique.
Mais en dehors de tout cela, le métier de sage-femme reste avant tout un des plus beaux métiers du monde qui demande une bonne résistance physique, une forte capacité à gérer le stress et aussi être capable de veiller à la santé physique et psychologique des futures mères et des bébés après leur naissance.
Ce métier fascine de plus en plus de nombreux jeunes qui n’hésitent plus en fonction de leur personnalité et de leur motivation à s’orienter dans cette filière qui ne connaît pratiquement pas de chômage.
Lire l'article complet sur le site de l'auteur