Les conditions restent encore très restrictives mais il s’agit quand même d'une grande révolution. Au total, ce sont quatre projets de loi réglementant les professions médicales et paramédicales qui sont dévoilés : les étrangers devraient pouvoir exercer certaines de ces professions. Parmi les métiers concernés : diététicien, préparateur en pharmacie, prothésiste dentaire, infirmier, sage-femme ou encore kinésithérapeute. Pour obtenir l’autorisation d’exercer, les personnes étrangères doivent soit être nées au Maroc, soit être mariées à un Marocain, soit être ressortissantes d’un Etat avec qui le Maroc a signé une convention à ce sujet. Enfin, elles doivent nécessairement être résidentes au Maroc. Cette dernière condition posera peut-être problème étant donné que pour obtenir une carte de résident, l’étranger doit généralement justifier d’un travail... Hormis cette nouveauté, les textes proposent d’instaurer la possibilité pour ces professionnels de travailler dans le privé en s’associant à des confrères, soit de manière libérale et collective. Dans ce cas, elles doivent monter une société civile professionnelle. Les projets de loi encadrent également les remplacements des professionnels libéraux. Si la personne se fait remplacer pendant plus de soixante jours, elle doit demander une autorisation auprès de l’administration. Et cette situation ne peut excéder un an. Dix-huit professions sont concernées. Lire la suite sur Aujourd'hui Maroc
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