A 8 heures tapantes, tout le monde était réuni sur la place centrale. Il fallait être sacrément motivé pour braver le froid et écouter sans claquer des dents le discours de bienvenue et les explications du capitaine Pascal Rossier, chef de l’état-major de l’Académie de Police: «Tous les corps de police partenaires sont aujourd’hui présents pour vous présenter leurs spécificités. Notre Académie offre une formation de base identique pour tous. Dès votre retour au sein du corps de police auquel vous appartiendrez, vous aurez la possibilité de vous spécialiser, selon vos goûts et disponibilités.»
Les giboulées n’ont pas entamé le moral des troupes qui ont ensuite visité cette école qui forme, durant une année, 80% à 85% des aspirants romands, en provenance des corps de police vaudois, valaisans et genevois. Les visiteurs ont d’ailleurs eu la possibilité de rencontrer les ressources humaines de ces différentes polices, aussi bien communales que cantonales.
La visite du Quai des Orfèvres, de son appartement et de sa discothèque reconstitués à des fins de mise en situation réelle a eu beaucoup de succès. Mais les jeunes étaient là aussi pour tester leurs aptitudes physiques et évaluer leurs compétences, notamment en français. Les épreuves sportives, véritable parcours du combattant, ainsi que la dictée ont permis aux futurs policiers de se faire une idée du niveau d’exigence des examens.
«Le métier de policier réservé aux hommes, c’est du passé»
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