Échelonnée sur une période de deux ans (1800 heures), la formation proposée au Centre de formation professionnelle du 24 juin pourrait très bien être le genre de métier que vous recherchiez.
Essentiellement, un frigoriste installe, entretient, répare et révise des installations de climatisation centrale résidentielle, des installations de réfrigération et de climatisation de type commercial ou industriel et des systèmes combinés de chauffage, de ventilation et de réfrigération. « Être frigoriste, c'est exercer un métier d'urgence », m'annonce d'emblée Mario Roy, professeur en réfrigération au Centre de formation professionnelle du 24 juin, alors qu'il s'apprête à me faire visiter l'atelier des étudiants.
Un métier aux multiples facettes
Pensons aux hôpitaux, aux commerces d'alimentation, aux universités et bien entendu aux arénas. Non seulement les bris possibles sont de toutes sortes, mais les conséquences peuvent être considérables. « Quand une machine ne fonctionne plus, on nous appelle. Peu importe l'heure, peu importe les conditions climatiques. On doit la réparer, surtout si la santé des gens et beaucoup de biens matériels ou d'argent sont en jeu », ajoute M. Roy.
C'est pour cette raison que les étudiants doivent acquérir des savoirs de base reliés à plusieurs domaines (mécanique d'entretien, électricité, soudure, etc.). Par exemple, les étudiants ont l'occasion d'avoir chacun leur poste de travail où s'initier à la soudure et aux systèmes électroniques de base. Ils apprennent à travailler avec les différentes machines liées à la ventilation, à la réfrigération ou encore au chauffage d'un établissement ou d'une maison. De plus, ils doivent maitriser la technologie des systèmes ordinés (électronique programmable). Afin de pouvoir, en tout temps, assurer le fonctionnement de n'importe quelle machine, les élèves sont aussi initiés à la fabrication de pièces de remplacement d'urgence.
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