Le cinéma est une porte d'entrée fascinante pour explorer des métiers et des univers inconnus. Le film Ernest Cole, photographe, réalisé par Raoul Peck, en salles depuis le 25 décembre, est un hommage poignant au travail d’un photographe qui a bravé les dangers pour dénoncer l’injustice de l’apartheid, nous plongeant dans son quotidien, à la frontière entre art, journalisme et militantisme.
Ce documentaire retrace la vie d’Ernest Cole, photographe sud-africain qui a risqué sa vie pour capturer des images dénonçant les horreurs de l’apartheid. À travers son livre House of Bondage, publié en 1967, Cole a révélé au monde entier la brutalité de ce régime. Le film met en lumière son exil, ses errances artistiques et sa résilience face aux défis professionnels et personnels.
Les scènes marquantes montrent Ernest Cole en pleine action, photographiant clandestinement des lieux interdits, jonglant avec la peur d'être arrêté et la détermination de raconter la vérité. Ce film met en avant l’aspect profondément engagé du métier de photographe, où l’objectif devient un outil de transformation sociale.
S'il dramatise certains aspects, le film reste fidèle à la réalité du métier : un mélange de passion, de créativité et de résilience face aux obstacles.
Comme le montre Ernest Cole, un photographe doit aussi être un conteur, capable de capturer l’essence d’un moment et d’en révéler l’impact à travers une image.
Pour devenir photographe, il existe plusieurs parcours possibles :
Quel que soit le parcours choisi, la clé réside dans la pratique régulière et la constitution d’un portfolio solide.
Ernest Cole, photographe est bien plus qu’un film : c’est une leçon sur le courage, l’art et la résilience. Ce documentaire illustre parfaitement comment le métier de photographe peut être un vecteur de changement social. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur cette profession captivante, découvrez nos vidéos métiers exclusives sur parcoursmetiers.tv.
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