« Ce métier est reconnu depuis 30 ans par un diplôme d'État, explique Éric Trouvé, directeur de formation. Pratiqué surtout dans les centres de rééducation auprès du grand handicap, il investit aujourd'hui des pathologies plus légères et la vie quotidienne. Il favorise l'autonomie des personnes, la prévention, le maintien à domicile et la qualité de vie. »
L'ergothérapeute intervient quand la personne est perturbée dans ses activités, par un problème moteur ou/et psychique : « Nous travaillons en situation, au plus près du malade, poursuit Éric Trouvé.
En milieu scolaire ou professionnel, à domicile, dans les déplacements, pour les loisirs ou les gestes du quotidien… Nous prévoyons les aménagements nécessaires et nous aidons la personne à s'y habituer pour restaurer le lien avec ses activités. Tous les cas sont différents, les solutions aussi ! On est très proche de l'humain, avec des résultats rapides et gratifiants. » La profession est aussi sollicitée pour la conception des aménagements publics et de l'habitat, avec des débouchés importants dans les centres de rééducation, les hôpitaux, les services à domicile et les structures d'hébergement. Environ 5 % des professionnels exercent en libéral. Récemment, Éric Trouvé a accueilli sa classe, d'horizons et d'âges très variés, allant de 18 à 37 ans. Cette nouvelle filière complète le pôle de compétences de l'IRFSS Croix-Rouge, mais n'est pas financée par la Région. « Le conseil régional investit beaucoup dans la construction du nouvel institut et il prend en charge les bourses d'études et les indemnités de stage. Mais il ne participe pas aux frais de scolarité qui, pour l'instant, restent à charge des étudiants et sont considérables », précise Françoise Parisot-Lavillonnière, la directrice.
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