Le « gaokao »,passé par 9 millions de lycéens, détermine souvent leur avenir. En effet, un échec à cet examen peut priver un élève d’une place dans une bonne université et du diplôme académique, toujours considéré en Chine comme le sésame pour décrocher un travail sûr et rémunérateur.
L’industrie du soutien scolaire en ligne est ainsi en plein boom en Chine. Et elle devient très rémunératrice. Avec des « salles de classe » virtuelles de taille illimitée, les professeurs en ligne les plus réputés peuvent engranger une fortune. Des dizaines de milliers d’internautes acceptent de payer 250 yuans (33 euros) pour voir l’intégralité d’un des cours de Liu Jie, dont seule une partie est en accès gratuit. « Les gens vous oublient, c’est comme pour toutes les stars » « Je ne pensais pas pouvoir faire autant d’argent. C’est totalement inattendu », a-t-il expliqué à l’AFP. « L’enseignement, en Chine, n’a jamais été un métier où l’on gagne beaucoup », observe Liu.