Selon le baromètre LinkedIn pour « Le Monde Campus », les jeunes diplômés en data science sont les profils les plus recherchés par les recruteurs français présents sur le réseau social. Serge Abiteboul, chercheur à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), et coauteur de Terra Data, plaidait en 2013 pour l’émergence d’une nouvelle filière de formation des « data scientist ».
La data science ce n’est pas juste de la statistique. Ce sont des techniques souvent très empiriques. Raison pour laquelle, pour atteindre un minimum de compréhension du métier, il faut aussi avoir été confronté à des vraies données dès les années de formation. Le risque de certaines formations actuelles, c’est qu’elles sont trop théoriques. Et puis, en informatique il y a vingt ans, il fallait savoir apprendre à concevoir de gros programmes, très pointus. Aujourd’hui, les data scientists écrivent finalement assez peu de code : ils utilisent de boîtes à outils souvent open source. Ils sont peut-être moins bons « codeurs », mais on leur demande de savoir choisir et composer les bons logiciels, de comprendre les mathématiques et l’environnement métier. C’est un métier qui demande énormément de neurones.
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