Premier secteur industriel français en termes de chiffre d’affaires, l’agriculture française représente une part essentielle de notre économie et place la France au sommet du podium des producteurs européens.

L’agriculture française se démarque notamment par sa diversité. Tout ce qui touche à l’exploitation des ressources naturelles, végétales et animales dans le but de créer des produits d’origine naturelle fait partie de l’agriculture. La production alimentaire plus particulièrement tient de l’agroalimentaire.

Des métiers de production en plein air parfois durs

Jardiniers /jardinières, exploitants /exploitantes agricoles, palefreniers/palefrenières, pisciculteurs/piscicultrices ou maîtres/maîtresses de chai, tous appartiennent au secteur de l’agriculture. Certains de ces métiers en rapport avec l’exploitation de grande échelle ou l’élevage demandent une importante endurance physique et un amour du travail manuel ou en extérieur: l’éleveur/éleveuse ou le maraîcher/maraîchère doivent assurer un contrôle constant des bêtes ou des terres dont ils sont responsables et surveiller les intempéries.

Et d’autres concentrés sur l’amélioration des exploitations…

Le secteur de l’agriculture n’est cependant pas fermé à ceux que le travail manuel ou à l’air libre désintéresse. Les ingénieurs/ingénieures agroalimentaire mettent leur créativité, leur rigueur et leur esprit d’équipe au service de l’optimisation de la production, testent des idées de nouveaux produits ou des processus de fabrication et déterminent les objectifs des entreprises agroalimentaires.

Les conseillers/conseillère et techniciens/techniciennes agricole, d’élevage, équins, laitier… peuvent ensuite aider les exploitants/exploitantes à optimiser leurs terres ou installations d’élevage. Les éleveurs/ éleveuses font appel à des vétérinaires qui sont qualifiés ou spécialisés pour soigner certains animaux comme le vétérinaire équin pour les chevaux.

… Ou le respect de l’environnement

Les ingénieurs/ingénieures des ponts, des eaux et des forêts eux, aménagent le territoire et veillent à la préservation et à l’optimisation des espaces naturels. Ils travaillent avec des arboristes, des bûcherons/bûcheronnes, des paysagistes, des gardes forestiers qui participent à la préservation du patrimoine naturel.

Mais toujours pour les passionnés

La pêche elle aussi fait partie du secteur de l’agriculture. Le marin pêcheur doit faire preuve dune excellente condition physique et de stabilité psychologique afin de pouvoir faire face aux embruns et à la vie communautaire, travailler de nuit et respecter la hiérarchie à bord sil veut après quelques années devenir capitaine.

Tous ces métiers nécessitent un certain degré de passion, que ce soit pour la nature, les animaux ou le travail en extérieur. Il faut de plus rester rigoureux face aux nombreuses normes qualitatives imposées pour l’exercice notamment des professions agroalimentaires.

Un secteur aux chiffres fluctuants

Malgré la production en hausse, on constate une large diminution du nombre d’exploitations et d’agriculteurs/agricultrices depuis 1963, le nombre d’agriculteurs/agricultrice ainsi que le nombre d’exploitations agricoles ont diminué de 75%. La féminisation y est lente et la précarité est en hausse : le revenu annuel moyen d’un agriculteur/agricultrice à baissé de près de 29% pour atteindre les 18 300€ par an*. Il existe un grand nombre de postes ouverts au personnel qualifié : 16 678 postes répartis dans les différents domaines et ce malgré une recrudescence des CDD qui ont augmentés de 15% en 15 ans. Cependant, plus de 50 000 salariés sont engagés de façon permanente chaque année ; il est tout de même recommandé de développer une spécialité étant donné les demandes du secteur en termes de qualifications.

* Entre 2015 et 2018