Dans la salle de pratique de l'institut de Xavier, les effluves de cire et de parfums apaisent. Couvert par le regard d'un portrait de Bouddha, Xavier épile, masse et maquille les clients de son institut. Il s'occupe aussi de la manucure.
L'esthéticien se dit « ravi » de son nouveau métier. « Auparavant, j'étais informaticien. Passé la cinquantaine, j'ai éprouvé le besoin d'effectuer une reconversion professionnelle. Je me suis dirigé vers l'esthétique, un monde que j'appréciais déjà en tant que client », explique Xavier de la Garanderie.
Rue des Hauts-Pavés, il a rejoint le salon de Patricia, dont il était client. « Nous travaillons ensemble aujourd'hui », dit-il.
À 52 ans, le Nantais s'est retrouvé sur les bancs de l'école pour y apprendre les secrets du métier d'esthéticien. « Ma famille a fait preuve de légères réticences face à mon projet. Mais très vite, je les ai convertis. Aujourd'hui, ma femme adore. Elle a la chance d'être l'une des rares épouses de France à être maquillée par son mari. C'est peu banal ! », rigole le responsable de l'institut de beauté.
La clientèle de l'esthéticien est mixte.
Lire l'article complet sur le site de l'auteur