Aujourd'hui, Jean-Claude Lacassin oeuvre dans le cadre d'un programme national de surveillance de la qualité des sols (RMQS) qui compte plus de 2.000 sites répartis en peu partout sur le territoire français. La première campagne s'est déroulée de 2000 à 2009, elle a permis de cartographier la contamination des sols en mesurant les teneurs d'un certain nombre de polluants : métaux lourds, HAP, PCB, dioxines, furanes… Aussi de connaitre les stocks de carbone et d'évaluer la biomasse microbienne des sols. Une deuxième campagne a été lancée en 2016 (RMQS2) et elle sera poursuivie jusqu'en 2027. Toutefois, ce n'est pas la seule perspective d'avenir pour le pédologue.
Il existe un master gestion des sols et services écosystèmiques à AgroParisTech. Sinon, en général les pédologues ont un diplôme d'ingénieur en agronomie avec une spécialisation en pédologie.
Avoir le sens de l'observation, un esprit d'initiative, aimer le contact avec la nature, être sociable pour échanger avec les agriculteurs, avoir un intérêt certain pour la géologie, l'écologie, l'agronomie, la chimie, la botanique et la science du sol.
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