Selon une étude de l’Opcommerce, près d’un jeune sur deux (47 %) de 15 à 24 ans se déclare intéressé par le commerce — un secteur perçu comme humain, concret et accessible, mais encore mal connu dans sa diversité.
La génération Z recherche d’abord du sens dans son travail. Elle valorise les métiers où les interactions humaines sont centrales. Dans l’étude menée par l’Opcommerce, 77 % des jeunes déclarent percevoir le commerce comme fondé sur la relation humaine.
De plus, 67 % d’entre eux estiment que le secteur offre des opportunités partout en France, ce qui le rend accessible même hors des grandes villes.
Enfin, parmi les jeunes ayant déjà une première expérience dans le commerce, 56 % jugent favorablement les conditions de travail (contre 40 % chez ceux sans expérience) — ce qui montre que faire l’expérience du terrain est un levier de conviction très fort.
Dans d’autres enquêtes, on note que les jeunes disent vouloir un travail flexible, équilibré et capable de s’inscrire dans leur projet personnel.
Si les métiers de vendeur ou caissier sont bien identifiés, beaucoup de jeunes ignorent les opportunités intermédiaires et montantes : chef de rayon, responsable de magasin, logistique, relation client à distance, data…
Près de 40 % ne savent pas ce que fait un chef de rayon, et la moitié ignore le rôle concret d’un responsable de magasin.
Ce manque de repères constitue un obstacle à l’engagement. 61 % des jeunes expriment le besoin d’informations supplémentaires sur les parcours et les débouchés.
Le secteur propose de nombreux parcours, de l’apprentissage à l’alternance, en lycée professionnel, BTS ou formation continue. Parmi les diplômes phares on compte le BTS Négociation et digitalisation de la relation client (NDRC) (anciennement BTS NRC) qui prépare aux métiers de la vente et du commerce digitalisé.
Des entreprises mettent aussi en place des immersions, des stages découverte ou des programmes de mentorat pour faire découvrir l’envers du décor aux jeunes. Cela leur permet de se projeter plus concrètement dans les métiers.
Les acteurs du commerce ont intérêt à mieux valoriser la diversité des métiers et à communiquer sur les parcours possibles — pas seulement les postes de surface.
Ils doivent aussi répondre aux attentes fortes de la génération Z : flexibilité, reconnaissance, autonomie, bien-être au travail.
Un management plus agile, des environnements humains et des mentors internes peuvent aider à fidéliser ces talents.
Oui, avec de la motivation et de la formation. Un jeune peut évoluer de vendeur à chef de rayon, puis responsable de magasin, voire vers des fonctions siége (achat, marketing) selon ses compétences et son projet.
Oui, de plus en plus. Si l’engagement sociétal n’est pas toujours en tête des critères, il croît chez les étudiants : 17 % citent le “métier passion”, et les enjeux environnementaux ou d’égalité sont des signaux faibles à surveiller.
Le numérique transforme les méthodes (e‑commerce, outils data, chatbots…), mais l’humain reste central dans le commerce de proximité. L’IA sera un outil, pas un substitut.
En conclusion, le commerce a tout pour séduire la génération Z : proximité, valeurs humaines, diversité des métiers. Mais il doit encore lever les freins liés à la méconnaissance et s’adapter aux attentes de ces jeunes pour véritablement les transformer en talents durables.
Source : Officiel de la Franchise — « Travail, sens, proximité : pourquoi les métiers du commerce séduisent la génération Z » (lien vers l’article original)