Daniel Allaoua ne tarit pas d’éloge sur l’attention que prodigue Sandra à sa belle-mère et s’insurge contre l’absence de reconnaissance de son métier dans la population. Sandra est employée de l’Association de soin et d’aide à domicile (Assad) en tant qu’auxiliaire de vie sociale et pour rien au monde n’en changerait.
Créer du lien social Après des années de travaux saisonniers (la plupart du temps en agriculture) et de petits boulots, elle a appris, il y a 8 ans, qu’un établissement privé villeneuvois dispensait une formation, alors incomplète, pour l’aide à la personne. « J’avais un peu travaillé au club des Trois vallées (club du 3e âge, NDLR) à Fumel et je savais que l’aide aux personnes âgées me plaisait », explique-t-elle.
Après sa formation, Sandra a, pendant deux ans, assuré des remplacements pour l’Assad et a pu ainsi confirmer que son choix était le bon. Embauchée en CDI depuis 6 ans, elle a pu obtenir son diplôme par validation des acquis et de l’expérience. Si elle apprécie que les tâches à accomplir soient variées (aide à la toilette, entretien du domicile, aide à la préparation ou à la prise des repas, à la lecture ou à la rédaction du courrier, accompagnement des promenades ou des courses en magasins…), elle se félicite de pouvoir apporter un soutien à la mobilité des personnes dont elle s’occupe.
« Ne jamais rien faire à leur place, mais les inciter ou leur apprendre à faire »,insiste-t-elle.
Sandra aime avant tout le lien social qu’elle établit avec elles. « Certaines d’entre elles ne voient que nous et notre présence leur permet de rompre un isolement préjudiciable pour leur moral », explique-t-elle. Sa présence rassure également les familles de ces personnes isolées qui savent que l’auxiliaire de vie sociale notera immédiatement tout problème de vie quotidienne ou de santé. « C’est une réelle relation de confiance qui s’établit », note Daniel Allaoua. Paulette Delcaillau, chez qui travaille Sandra, est aussi ravie de sa présence. À maintes reprises, elle souligne « sa gentillesse, sa sympathie et les bons soins qu’elle m’apporte ». Sandra en rougirait presque, mais reconnaît que c’est pour ces moments qu’elle apprécie son travail. « Un simple merci, c’est gratifiant », conclut-elle.
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