Dans la vallée de Munster, des artisans passionnés perpétuent des savoir-faire anciens. Parmi eux, Pauline Haeberlé, sabotière-boisselière, et Daniel Higlister, fondeur de cloches, incarnent la résilience et la créativité d’un artisanat en voie de disparition. Ces métiers, bien que rares, ont encore leur place et méritent d’être redécouverts.
Pauline Haeberlé a repris l’atelier familial pour fabriquer des sabots en bois, utilisés aussi bien pour le confort domestique que pour des événements folkloriques. Son expertise s’étend à la boissellerie, un métier complémentaire qui inclut la fabrication d’objets en bois, comme des planchettes à apéritif ou des cadres décoratifs.
Il existe plusieurs formations en ébénisterie ou menuiserie permettant d’acquérir les bases du métier. Des stages ou des apprentissages chez des artisans sont recommandés pour apprendre les techniques spécifiques.
Daniel Higlister, ancien chauffeur-livreur, s’est reconverti en fondeur de cloches. Ce métier consiste à couler du bronze à haute température pour fabriquer des cloches utilisées par les éleveurs ou les collectionneurs.
La formation au métier de fondeur de cloches est rare, mais des cursus en fonderie d’art existent. Il est également possible d’apprendre auprès d’un maître artisan.
Ces savoir-faire permettent de préserver un patrimoine culturel et de proposer des produits artisanaux authentiques. Ils sont aussi un vecteur d’identité pour les régions de montagne.
Si vous souhaitez découvrir ces métiers, des ateliers comme celui de Pauline Haeberlé à Luttenbach-près-Munster ou de Daniel Higlister à Hohrod ouvrent parfois leurs portes au public.
Sabotière et fondeur de cloches sont des métiers passionnants, entre tradition et modernité. Ils témoignent d’une ingéniosité artisanale qui mérite d’être préservée et valorisée.
Source : France 3 Régions
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