À 33 ans, Ilmars a abandonné un poste à la Banque centrale de Lettonie pour devenir fonctionnaire européen. "En travaillant à la Commission, on vit au quotidien le projet européen, souligne-t-il. J’exerce mon métier principalement en anglais, mais mes collègues viennent de partout en Europe. C’est un peu fou quand on y pense."
Titulaire d’un master en droit d’une université lettone, Ilmars a attrapé le virus européen lors d’un stage à la Direction générale du commerce. Il exerce, depuis mai 2016, au sein du service juridique qui comprend 400 agents dont 250 juristes. "Nous nous assurons que l’ensemble des documents, textes et lois que nous produisons, respectent bien le droit européen", détaille Ilmars. Ils vont également plaider devant la Cour de justice de l’Union européenne, lors de différends entre la Commission et un État membre.
"Ce que j’adore dans mon poste, c’est de devoir gérer une multitude de choses, d’être en contact avec les délégations étrangères, les journalistes…" Muriel, du service du protocole, est chargée notamment de l’organisation des visites de délégations officielles à la Commission européenne, comme celles de chefs d’État ou de Premiers ministres du monde entier.
Son objectif : "S’assurer que la logistique soit parfaite." Pour cela, il faut être en lien avec les chauffeurs, la sécurité, vérifier que le plan de table respecte les hiérarchies entre invités, s’occuper des procédures d’accréditation et veiller à ce que tous les symboles soient présents lors des conférences de presse ou séances photos officielles", énumère cette Belge de 49 ans.
Par exemple, les étoiles du drapeau européen doivent toujours être disposées dans un certain sens, "une pointe vers le haut et deux vers le bas", détaille Muriel. Entrée à la Commission comme assistante à l’âge de 25 ans, après des études de secrétariat, Muriel travaille en français et en anglais principalement, mais aussi en allemand, italien et néerlandais.
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