Le film « Vie Privée», réalisé par Rebecca Zlotowski, en salles le 26 novembre, met en scène une psychiatre reconnue qui se retrouve confrontée à une enquête intime après la mort d’une de ses patientes. Cette intrigue offre une excellente porte d’entrée pour questionner le métier de psychiatre, ses enjeux, sa réalité et son lien avec l’orientation : quel rôle joue‑t‑on ? Quelles compétences faut‑il développer ? Quelle formation suivre ?
Dans « Vie privée », Lilian Steiner, interprétée par Jodie Foster, est une psychiatre de renom à Paris. Lorsqu’elle apprend la mort d’une de ses patientes, elle est convaincue qu’il ne s’agit pas d’un suicide et se lance dans une enquête personnelle.
Le métier central ici est celui de psychiatre (ou, plus largement, de médecin‑psychiatre / psychiatre clinicien). Le film le place dans un rôle d’écoute, de diagnostic, mais aussi d’engagement personnel, de doute, de responsabilité, et de confrontation aux limites de la relation thérapeutique.
| Élément du film | Réalité du métier | Points communs & nuances |
|---|---|---|
| La psychiatre mène une enquête policière personnelle. | En réalité, un psychiatre n’a pas le rôle d’enquêteur criminel ; son champ d’action clinique est limité à l’évaluation et au traitement des troubles mentaux. | Point commun : la responsabilité vis‑à‑vis du patient est vraie. Nuance : la dimension « enquête » est romancée pour le cinéma. |
| Une patiente meurt et on imagine un lien thérapeute‑patient dramatique. | Dans la vraie vie, la relation thérapeutique est essentielle mais davantage encadrée (confidentialité, protocole, limites) et la mort d’un patient peut soulever des questions mais rarement une « enquête » initiée par le thérapeute. | Le film souligne bien la charge émotionnelle et la culpabilité possible du thérapeute ; dans la réalité, c’est un enjeu sérieux mais traité via supervision et équipe. |
| Le protagoniste paraît toujours dans le contrôle absolu au début, puis bascule dans l’émotion et le doute. | Les psychiatres doivent effectivement combiner savoir‑faire, rigueur scientifique, mais aussi intelligence émotionnelle, remise en question, formation continue. | Le film rend bien compte de cette tension entre expertise et humanité, même si les « basculements » dramatiques sont amplifiés. |
| La scène montre des consultations très dramatiques, rapides et très intenses. | En réalité, les consultations peuvent être longues, progressives, centrées sur l’alliance thérapeutique, et les résultats souvent moins spectaculaires. | Point commun : la réalité clinique implique bien des moments forts. Nuance : le film accentue l’intensité pour l’effet dramatique. |
Pour devenir psychiatre en France, voici le parcours type :
Pour les jeunes intéressés : il est judicieux de renforcer dès le lycée des compétences en biologie, physique‑chimie, mais aussi en sciences humaines, et de s’engager dans des activités éveillant l’empathie, la réflexion sur l’humain, la communication.
Le film « Vie privée » nous offre un miroir intrigant du métier de psychiatre : il montre à la fois l’exigence d’écoute, la dimension d’investigation intérieure, et les dilemmes éthiques et humains. Pour les jeunes en réflexion d’orientation, ce métier combine rigueur scientifique, sens humain et engagement. Si vous vous sentez attiré·e par la compréhension des mécanismes de la psyché, l’accompagnement des autres, et que vous n’avez pas peur de la complexité humaine, le métier de psychiatre peut être une voie inspirante.
Pour approfondir, n’hésitez pas à consulter une vidéo métier sur ParcoursMetiers.tv permettant de découvrir en image le quotidien, les défis et les satisfactions d’un psychiatre.
« Vie privée », film de Rebecca Zlotowski, France, sortie prévue le 26 novembre 2025.