« La vision du producteur audiovisuel, avec un gros ventre et un cigare, est une idée fausse », prévient Loïc Boucher, l’un des trois producteurs associés de la société Les Bons clients, spécialisée dans le documentaire. Notre métier se rapproche plutôt de celui d’éditeur. Nous accompagnons sur le plan artistique et financier un auteur, qui a une envie et un projet auquel on croit. »
Le producteur de télévision est aussi « un passeur entre le scénariste et le diffuseur », poursuit Joëy Faré, de la société Scarlett. Elle vient de produire pour France 2 le très beau film Ne m’abandonne pas, sur des parents s’efforçant de retenir leur fille en partance pour la Syrie, en compétition au Festival international des programmes audiovisuels (Fipa).
« En fonction des spécificités de chaque chaîne, poursuit-elle, nous cherchons à développer des projets qui font écho à ce qui agite la société, qui reflètent les préoccupations des Français. » Pour Christian Vion, secrétaire général de France Télévisions, le diffuseur définit la ligne éditoriale et fait se rencontrer un programme avec un public. « Entre les deux, le producteur organise le processus de développement des œuvres, fédère les talents, assume la responsabilité de la garantie de bonne fin. Le producteur audiovisuel est un partenaire indispensable pour alimenter notre offre de programmes, à l’antenne comme sur les supports numériques. »
Cette notion de « partenariat » est aujourd’hui plébiscitée.
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