À l'heure où la recherche d'orientation occupe les esprits de nombreux jeunes, une étude de l’Université de Tartu (Estonie) vient bousculer les idées reçues. Selon les résultats obtenus auprès de 59 000 personnes, l'épanouissement professionnel ne dépend ni du prestige, ni du salaire. Certains métiers mal rémunérés, voire socialement dévalorisés, rendent pourtant heureux. C’est notamment le cas du métier de prêtre.
En France, on compte environ 13 114 prêtres. Leur rémunération moyenne s’élève à seulement 1 009 euros nets par mois. Pourtant, ce métier ressort comme l’un des plus épanouissants selon l’étude. Pourquoi ? Parce que, comme l’explique Katlin Anni, chercheuse à l’origine de l’étude, « les emplois qui procurent un sentiment d’accomplissement élevé sont associés à une plus grande satisfaction ».
Le prêtre est souvent au cœur des événements marquants de la vie : baptêmes, mariages, funérailles. Il accompagne, écoute, guide. Il apporte un sens, une présence. Ce sont ces dimensions humaines et spirituelles qui nourrissent le sentiment d’utilité et de cohérence avec ses valeurs personnelles.
La formation pour devenir prêtre passe généralement par une inscription dans un séminaire après le bac, avec un cursus mêlant philosophie, théologie, stages pastoraux, et discernement personnel. La vocation est essentielle, mais elle se construit aussi au fil des expériences et des rencontres.
Pour aller plus loin, consultez notre vidéo métier sur la vocation de prêtre et découvrez des témoignages de ceux qui ont choisi cette voie. Vous pouvez également consulter notre fiche métier complète.
Oui, bien que le prêtre vive généralement dans le célibat, il bénéficie de solides liens communautaires et de relations humaines riches.
Les prêtres peuvent exercer dans des paroisses, des établissements scolaires, des hôpitaux, ou encore à l’étranger dans le cadre de missions.
Oui, c’est une vocation profondément liée à la foi chrétienne et à un engagement spirituel fort.
Source : Le Journal des Femmes