Chaque hiver s'active dans l'ombre des hommes et des femmes au métier si particulier : ils sont nivoculteurs. À chaque saison, ils s'assurent du bon fonctionnement des canons à neige des stations pour accueillir les skieurs dans les meilleures conditions.
Aussi appelé technicien des neiges, le nivoculteur est chargé de produire de la neige de culture. Il s'assure de la maintenance des appareils, et du contrôle de la qualité de la neige. En effet, un faible enneigement et c'est toute la station qui voit son nombre de skieurs chuté. Le nivoculteur n'est pas un saisonnier : il s'assure également de la maintenance et de la réparation des pièces l'été (compresseurs, canalisations, capteurs, canons à neige…).
Avec le réchauffement climatique, la neige se fait plus rare et l'enneigement des stations en pâlit. Les effectifs de nivoculteurs ne cessent donc pas d'augmenter depuis quelques années. La pratique a été critiqué par bon nombre d'associations qui mettent en avant le potentiel énergivore de la neige artificielle. En effet, bien que la neige artificielle reste un simple mélange d'eau et d'air, sa fabrication, elle, demande une quantité non-négligeable d'électricité. Le métier se renouvelle donc depuis, et prend en compte les problématiques environnementales : plus question de fabriquer de la neige à tout va, aujourd'hui les quantités nécessaires sont mesurées avec précision afin d'éviter le gâchis d'énergie.
Malgré les critiques à l'égard de la pratique, le nivoculteur permet de faire vivre la station tout entière en s'assurant de la qualité des pistes. Face à la demande croissante, l'État a ainsi mis en place dans les lycées de montagne un CQP nivoculteur.
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