L’anesthésie-réanimation est une discipline transversale très riche et attractive associant médecine périopératoire et médecine intensive. De nombreux étudiants en médecine choisissent cette discipline ; au dernier concours de l’internat, l’anesthésie-réanimation faisait partie des 10 disciplines médicales les plus demandées.
Contrastant avec cette attractivité, une pénurie majeure en médecins anesthésistes est constatée au niveau national ; cette pénurie touche tout particulièrement les hôpitaux publics avec près de 30 % des postes de praticiens hospitaliers vacants. Des départs massifs à la retraite, un nombre insuffisant de médecins formés jusqu’à ces dernières années et une concurrence du secteur privé qui offre des rémunérations plus attractives et des organisations plus souples.
L’hôpital public cherche comment pallier cette pénurie de praticiens qui affecte non seulement l’anesthésie-réanimation mais aussi d’autres spécialités comme la radiologie, alors même que près d’un tiers des médecins en exercice à l’hôpital devraient partir à la retraite d’ici 2020. Un plan d’action de 250 millions d’euros sur quatre ans a été présenté par la ministre de la santé en novembre dernier, avec plusieurs mesures dont une « prime d’engagement » pour les jeunes praticiens dans des zones en difficulté ou dans une spécialité en tension.
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