Au lendemain du 11 Septembre, beaucoup de jeunes Américains avaient franchi le pas des portes des officines militaires pour s'engager et défendre leur patrie.
Au lendemain d'une année 2015 marquée par les attentats, il semblerait que la France ne connaisse pas le même destin. Certes, il y avait beaucoup de monde dans le carré consacré aux métiers de la défense et de la sécurité mais, aux dires des responsables, guère plus que les autres années. "Il y a eu beaucoup de demandes par Internet, explique l'adjudant-chef Laurent Niveau pour la gendarmerie. Sur place, c'est plutôt une affluence normale. Mais il faut dire qu'on voit beaucoup de monde tout au long de l'année en nous déplaçant dans les lycées."
Côté police, Dominique Collery, responsable de la formation au commissariat de Poitiers, note un grand intérêt pour les concours supplémentaires de gardiens de la paix et constate une préoccupation plus grande de ses interlocuteurs par rapport aux attentats.