Au Stade des Alpes, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment en Isère (Capeb), organisait sa traditionnelle assemblée générale.
Visite guidée du stade, explications détaillées sur la construction de l’enceinte et des aménagements à venir… un moment de détente pour les quelque cinquante artisans du bâtiment ayant répondu présent à l’appel de la confédération. Mais la réalité économique difficile a rapidement pris le pas de l’événement, lorsque le président, Thierry Touzard, a annoncé le bilan de l’année 2013. Une baisse de 20 % de l’activité dans le neuf, qui traduit la morosité d’un secteur qui a connu une recrudescence du chômage ces dernières années. « On nous met des bâtons dans les roues »
S’il reconnaît que certains aménagements économiques comme ceux prévus par le pacte de responsabilité, sont « des sources d’espoirs », la multiplication des taxes dans le secteur « prend à la gorge » les chefs d’entreprise qui sont bien souvent « contraints de licencier » : « On nous donne d’un côté pour nous reprendre de l’autre. Les banques ne veulent plus nous prêter, et notre mouvement syndical s’essouffle même car il y a trop de fronts à mener pour les artisans ». La confédération, qui soutient 1 200 artisans isérois, souhaite également que l’État mette fin aux abus des travailleurs détachés : « Il faut qu’ils comprennent que nous ne pouvons plus financer l’État. Qu’on arrête de nous mettre des bâtons dans les roues ! »
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