Faire coïncider l'offre à la demande. Le marché de l'emploi ne cesse de faire des noeuds pour résoudre cette équation. La mission locale de Fougères s'y attelle. Une quinzaine de jeunes, issus du dispositif de réinsertion Garantie jeunes, ont assisté, début septembre, à un petit-déjeuner des métiers de la métallurgie.
Tourneur-fraiseur ou technicien-outilleur ? À première vue, l'énoncé de ces formations ne fait pas rêver. Sauf que l'usinage et la mécanique de précision recrutent et peinent à trouver des jeunes formés et motivés.
Fabrice Dugueperoux, responsable du site fougerais de Monin, spécialisé dans la quincaillerie industrielle recherche depuis deux ans un apprenti technicien-outilleur. Pour le titulaire d'un CAP, le Bac pro en alternance est accessible en deux ans. « Ce sont des métiers peu connus qui n'attirent pas forcément, regrette-t-il. Or nous avons besoin de ressources, compte tenu de la pyramide des âges. Il faut former des jeunes et cela nécessite plusieurs années pour maîtriser le métier. »
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