Le garde champêtre, bien qu'étant l'un des métiers les plus anciens de France, reste aujourd'hui un acteur clé dans les zones rurales. À Saint-Georges-de-Luzençon, dans l'Aveyron, Éric Babec incarne cette profession depuis 35 ans, veillant à la sécurité et à la qualité de vie des habitants.
En tant qu’agent de la fonction publique territoriale, le garde champêtre est assermenté pour accomplir diverses missions :
Malgré son importance, le nombre de gardes champêtres a drastiquement diminué, passant de 1 400 à seulement 700 entre 2012 et 2020. Ce déclin s'explique par le manque de candidats qualifiés et l'évolution des priorités locales.
Pour exercer ce métier, il est nécessaire de réussir un concours de la fonction publique. Toutefois, peu de personnes s'engagent dans cette voie, laissant des communes comme Saint-Georges-de-Luzençon dans l'incertitude quant à la relève.
Le métier de garde champêtre offre une diversité de missions, un contact direct avec la population et un rôle clé dans la préservation de l’environnement et de la sécurité locale. Pour les jeunes en quête de sens, il s’agit d’une profession valorisante avec un impact concret sur la vie quotidienne.
Pour intégrer cette profession, il faut :
Une formation spécifique est souvent dispensée après la réussite du concours, afin de maîtriser les différentes facettes du métier.
Avec le vieillissement des professionnels en poste, le métier de garde champêtre offre de réelles opportunités pour les nouvelles générations. Le besoin d'une autorité locale de proximité reste crucial, en particulier dans les zones rurales où les gendarmes ne sont pas toujours disponibles.
Le métier est-il bien rémunéré ? Le salaire débute autour du SMIC, mais peut évoluer avec l’expérience et les responsabilités.
Quels sont les principaux défis ? Travailler en autonomie, gérer des situations de conflit et s’adapter à une grande variété de missions.
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