Sky-Scrapper, petite entreprise francilienne spécialisée dans les travaux en hauteur, a récemment embauché des employés pour laver les vitres de gratte-ciel et de sites industriels. Intitulé des postes: Technicien de la propreté - cordiste. Dans l'effectif de la société, qui assure la propreté, entre autres, des tours de La Défense, on trouve d'anciens maçons et peintres en bâtiment mais aussi des hommes sans expérience.
Chez Sky-Scrapper, qui compte aujourd'hui 18 employés, on s'applique à transmettre le savoir-faire aux nouveaux arrivants. Des formations de cinq semaines sont désormais obligatoires. Olivier Desnous, directeur général de la société envoie ses nouveaux employés «cinq semaines à la montagne» avant de débuter. D'après lui, cette période est un «réel test pour les nouveaux». Car si «le métier plaît à beaucoup, à l'origine», certains se rendent vite compte que «ce n'est pas fait pour eux». Un métier qui demande en effet «des aptitudes physiques et techniques assez développées» indique Olivier Desnous.
«Ce métier permet à des gens peu qualifiés de s'offrir un salaire confortable et une expérience qui sort de l'ordinaire
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