Génération, ancienneté, nombre de collaborateurs… Tout les sépare, si ce n'est le métier qu'elles ont choisi d'embrasser sur le tard. Françoise Godart, Michelle Lannée et Méryl Jourdin sont vendeuses à domiciles indépendantes, VDI comme on les appelle aussi. Une profession relativement méconnue, déplore Françoise Godart. Surtout, très éloignée de l'image d'Épinal entre « réunions Tupperware » et « vendeurs qui vont frapper aux portes ». C'est en 2009 que la Vierzonaise a commencé à vendre ses premiers produits cosmétiques-beauté pour une société allemande. Quelques années plus tard, l'ancienne formatrice-enseignante retraitée finira par créer sa propre entreprise, son chiffre d'affaires étant devenu trop important.
Pour Michelle Lannée, il s'agit d'une reconversion professionnelle. « Après 38 ans dans l'armée de l'air », précise la Selloise qui ne troquerait pour rien au monde « la liberté d'être son propre patron ». Depuis septembre 2013, date de ses premiers pas de VDI, Michelle Lannée a gravi les échelons pour atteindre le rang de « leader d'organisation », 80 collaborateurs dans ses rangs. Le cercle s'est élargi et la clientèle avec. « On démarre sous le statut de VDI micro-entreprise et on s'oriente peu à peu vers le marketing relationnel », explique Michelle Lannée, « la vente ne devient alors qu'une toute petite partie ; le réseau l'essentiel ».
Le salaire ? Il est plutôt confortable à en croire Françoise Godart