Élagueur : attention au vertige

Quand le bruit des oiseaux qui descend des arbres est couvert par celui des tronçonneuses, c’est que l’élagueur n’est pas très  loin.

Jardinier spécialisé dans la coupe des arbres, il est généralement mis à contribution durant l’hiver, quand les arbres sont au repos. Équipé de cordes, dont une résistante aux dents d’une tronçonneuse, d’un baudrier et de tout un attirail de sécurité, il grimpe au milieu des branches pour mieux les couper. Et ça n’est pas de tout repos.

Une journée d’élagage c’est plus physique qu’un marathon. On peut monter de 8 h à 12 ou 13 h dans un arbre, avec beaucoup de déplacements, et en devant toujours rester en sécurité.

Mais cette tâche ne fait pas appel qu’au physique. Un bon élagueur doit maîtriser différentes techniques pour répondre aux besoins du client : abattre ou réduire un arbre gênant pour ses congénères ou le voisinage, ou simplement l’éclaircir par souci esthétique. On distingue donc deux types de travaux : la taille radicale, qui ne laisse plus que le “squelette” de l’arbre, et les tailles douces, qui permettent de garder une belle forme. Il faut alors sélectionner les branches. Le travail terminé, le jardinier peut admirer son œuvre : élaguer un gros arbre, comme un platane de 40m par exemple, ça peut procurer une vraie fierté.