Comme pour les livres d’hommes et femmes politiques ou les «autobiographies» de stars, existe-t-il des écrivains fantômes d'ouvrages de cuisine? Des plumes discrètes qui aident des célébrités à rédiger et mettre en forme leurs recettes? Précisons tout d’abord que suite à une pétition visant à remplacer l’expression «nègre littéraire» par «prête-plume» ou écrivain fantôme, Nelly Buffon et Louis-Georges Tin ont rencontré en mars dernier Loïc Depecker, Délégué général à la langue française et aux langues de France. Ce dernier a donné un avis favorable et s’est «engagé à saisir en urgence les autorités compétentes». Affaire à suivre!
Aux États-Unis, un article du New York Times paru en 2012 éclaire cette question des ghost writers culinaires. Julia Moskin, elle-même «écrivain fantôme», évoque cette expérience dans un texte racontant ce travail pas toujours gratifiant. Une charmante citation d’un propriétaire de restaurant à Chicago ouvre le papier: «TOI. La fille avec le cahier. Dehors». Julia Moskin rapporte que «dans la plupart des cas, le travail du ghost writer est de produire un livre crédible, à partir de l’esprit et du menu du chef».
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