Depuis sept ans, Cristina De Pinho est conductrice pour Tisséo. Ce métier, elle l'a choisi par envie, mais surtout par passion de la conduite. Avec un permis D pour les transports en commun et la Fimo (la Formation initiale minimale obligatoire qui est essentielle pour les conducteurs débutants), elle a pu accéder rapidement à ce poste.
À sa passion de la conduite s'est ajoutée la bonne image de l'entreprise Tisséo. Parmi les 1 070 chauffeurs que compte la société, seulement 10 % sont des femmes. Elles sont alors chouchoutées et non discriminées dans ce milieu masculin.
Mais ce qui plaît le plus à Cristina c'est la relation avec les clients. Le fait de transporter beaucoup de personnes permet de voir des têtes différentes toute la journée et de fréquenter des personnalités multiples. Sur la ligne 64 que Cristina fait tous les jours, il y a bien sûr les habitués qui la connaissent et avec qui elle s'entend bien. Mais il y a aussi les touristes, ceux qui sont perdus et demandent des renseignements. « C'est ça qui est agréable, c'est de parler avec les passagers, les aider, les accompagner dans un petit morceau de leur vie », affirme la jeune femme.
Bien entendu, il y a quelques inconvénients, comme dans tout emploi. Les horaires ne sont pas toujours faciles : finir tard le soir ou travailler le week-end et les jours fériés peuvent être des contraintes. Il y a aussi d'autres difficultés à régler parfois dans les bus lorsque les passagers sont mécontents de la circulation. Mais la passion du métier est plus forte que ces petits tracas pour Cristina: « Nous ne sommes pas que des techniciens de la conduite, nous sommes aussi commerciaux et conseillers ».
Elle fait toujours en sorte que le trajet se passe dans la joie et la bonne humeur pour que les passagers gardent un bon souvenir. C'est pour toutes ces raisons qu'elle a voulu participer à la campagne de recrutement. Une action fondée sur la mise en avant du relationnel et de la qualité du service, c'est ce qui a plu à Cristina. « Le métier est vivant et en pleine expansion », explique-t-elle. Elle souligne encore que le milieu est entrain de se féminiser, certes, petit à petit, mais les choses changent peu à peu.
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