Ils coulent du béton entre des banches (panneaux métalliques). Au premier abord ça paraît simple. Dans la réalité, le coffreur-bancheur consacre une grande partie de son temps à la préparation du mur. Comme le fait Arthur Kerino, 21 ans, employé dans l’entreprise rennaise Legendre (1 030 salariés).
« La première banche doit être parfaitement droite. Ensuite, une fois la banche huilée, on peut y fixer, un mannequin. C’est un gabarit en bois d’une porte ou d’une fenêtre que l’on enlève une fois le béton sec. Puis, on monte des armatures en fer. Enfin, on fixe la deuxième banche en mettant de chaque côté des abouts de voile. » Cette phase de préparation technique demande une grande rigueur. L’ouvrier travaille à partir d’un plan de coffrage sur lequel tout est référencé : longueur, largeur, épaisseur, distance et type de treillis en métal…
L’autre phase tout aussi technique consiste à couler du béton entre les banches. Il vient d’un camion-toupie via une benne transportée par une grue. Du haut de la banche, un ouvrier fait couler le béton, un autre agite une aiguille vibrante pour chasser les poches d’air de la matière. « Si on ne le fait pas, ou si on le fait mal, le lendemain, au décoffrage, on a des nids d’abeille ! » Il faut alors boucher les trous, parfois même refaire un pan.
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