Chirurgien-plastique : Reconstruire une vie

  Chaque année, 60 000 femmes sont malheureusement atteintes du cancer du sein. Maladie grave et particulièrement destructrice si elle est diagnostiquée tardivement, l'une des manières d'endiguer la progression de la maladie consiste en l'ablation de la poitrine. Les femmes se retrouvent dès lors sous surveillance d'un éventuel retour de la maladie, et voit leur corps amputé.

Reconstruire le corps, reconstruire l'esprit

   Le chirurgien plastique pratique des interventions à but esthétique pour diverses raisons. L'une d'entre elles permet chaque année à des milliers de femmes de se reconstruire et d'oublier cette épisode douloureux de leur vie : la reconstruction mammaire. Diverses solutions s'offrent à elles : prothèses, prise par lambeau ou lipomodélage, chaque femme est libre de choisir comment se déroulera l'opération. Bien évidemment, l'opération est prise en charge par la Sécurité sociale. L'intervention permet de reconstruire les tissus et de redonner du volume à la poitrine, permettant de retrouver un corps proche de l'avant-cancer. Se reconstruire physiquement permet ainsi à beaucoup de femmes de retrouver un équilibre et de passer outre les conséquences de la maladie.

Une pluralité d'interventions

   La reconstruction mammaire n'est pas la seule intervention réalisée par le chirurgien plastique. En effet de nombreux hommes et femmes franchissent son cabinet chaque année pour réaliser des interventions permettant d'améliorer leur quotidien et d'aimer à nouveau leur corps. Victimes d'accidents, problèmes de dos liés au poids, lutte contre le vieillissement, le chirurgien intervient pour de nombreuses raisons sur des patients.

La chirurgie esthétique permet parfois d'atténuer les complexes, de soulager les maux et de reconstruire des vies brisées, par la maladie, ou par les malheurs de la vie elle-même. Le métier joue donc un rôle primordial dans l'accompagnement des personnes vers une reconstruction personnelle.

>> Pour vous informer sur le cancer du sein (dès 25 ans, un dépistage est recommandé chaque année)