Oubliez vite l’image d’Épinal ! Le bûcheron n’est plus un malabar exhibant fièrement ses muscles une hache sur l’épaule…
Si le métier reste bien évidemment un métier d’extérieur et s’il nécessite une bonne condition physique, tout le monde peut maintenant y avoir accès. La hache a d’ailleurs disparu de la liste des outils du bûcheron. « Nous utilisons encore le coin et le merlin, mais plus du tout la hache qui a été totalement remplacée par la tronçonneuse », explique Romain de Swarte, responsable de la filière agriculture, environnement et forêt au centre de formation professionnelle pour la promotion agricole Bougainville de Brie-Comte-Robert (un établissement dépendant du CFA de la Bretonnière).
Le métier a gagné en technicité et aussi en intérêt. « La forêt bien entendu produit du bois pour l’industrie, pour l’ébénisterie, pour la menuiserie et du bois énergie. Elle a par ailleurs de très nombreuses fonctions dans la régulation climatique, le maintien de la qualité de l’eau, l’équilibre de la faune sauvage.