A Sarcelles, le métier de maître nageur a le vent en poupe

100% de réussite

18 candidats ont suivi la formation. Résultat : 100% de réussite et 100% des diplômés ont trouvé un travail à la sortie. On ne peut rêver mieux pour un centre de formation. Surtout lorsqu’il vient d’ouvrir. C’est le joli résultat de la deuxième promotion de maîtres nageurs sauveteurs du centre aquatique de Sarcelles.

A la clé, un diplôme de BPJEPS, brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport, requis pour surveiller une piscine de façon autonome ou donner des cours de natation.

Une pénurie de diplômés d'état

L’idée a germé dans la tête du président, Guy Canzano. « Il y a une vraie pénurie de diplômés d’état, remarque le fondateur du club de natation de Sarcelles.

Avant, chaque département avait un centre avec une vingtaine de diplômés tous les ans. Mais depuis la fin des années 1990, il n’y en a plus qu’une quarantaine sur toute l’Ile-de-France. Maître nageur est devenu une denrée rare. On se les arrache et pour ouvrir des piscines l’été, avec les pics de fréquentation, c’est la bagarre ! » C’est que le niveau de qualification requis s’est nettement accru. « Avant, un BNSSA (brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique) suffisait mais la législation s’est durcie pour devenir très sécuritaire. Et le BPJEPS, beaucoup plus difficile, est devenu indispensable », explique Patrick Cardot, directeur de l’établissement et formateur. En 2013, le président contacte donc le centre de ressources et d’expertise et de performances sportives (CREPS) d’Ile-de-France qui valide sa demande et met à disposition des formateurs. Le centre aquatique, de son côté, prête ses locaux à titre gratuit pour ce cursus d’un an à temps plein qui coûte près de 8 000 € pour les participants.

«Je ne veux plus qu’on nous prenne pour les maîtres nageurs d’Alerte à Malibu»