Pour apprendre un métier, pas pour atteindre un niveau d’études.
Il faut donc être prêt à travailler et ne pas négliger la culture générale. L’étudiant acquiert une ouverture à l’international et des compétences dans divers domaines (gestion, communication, management…).
Sur le modèle de l’ingénieur à la française, les carrières sont très ouvertes : il se retrouve en responsabilités, dans le management d’équipes, la gestion, les ressources humaines, sauf s’il veut faire une carrière purement technique ou scientifique.
Si les écoles parisiennes sont plutôt généralistes et orientées sur le management, on peut choisir une école en fonction de ses goûts particuliers pour le génie civil, l’électronique, la chimie… On peut y entrer après une classe préparatoire ou un cycle préparatoire.
Ces écoles, dites à prépa intégrée ont la cote, car à l’issue des deux premières années, elles permettent de choisir parmi les écoles relevant de la spécialité, sans les affres du concours.
Dans tous les cas, les premières années sont là pour former l’étudiant à travailler. L’emploi du temps est en moyenne de 35 heures de cours.
En qualité et en niveau, la formation humaine sera toujours la même dans toutes les écoles. Les écoles publiques sont abordables : les frais de scolarité sont ceux de l’université. Et de nombreux étudiants peuvent recourir à la bourse d'enseignement.
Beaucoup d’écoles proposent des parcours personnalisés, où l’étudiant peut choisir certains cours en fonction de son projet personnel, avec l’aide d’un tuteur, enseignant-chercheur.
Il existe d’ailleurs une formation aux métiers pour préparer l‘intégration dans une entreprise.
Les stages (de dix à douze mois sur les trois ans) sont une première expérience, une partie d’entre eux peuvent se dérouler à l‘étranger.L’anglais est la langue du scientifique.
On peut aussi choisir de faire un double cursus, en préparant un master scientifique ou de gestion.
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